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Par Laurine Falies et Valentin Bertrand

Qui est la Parisienne d’aujourd’hui ? Y’en-a t-il une ? 80% des Parisiens intra-muros viennent de Province. Alors pourquoi ne pas en parler ?

Ce caméléon de Parisienne a donc plusieurs casquettes. Elle est à la fois modeuse, arty, elle aime le vintage et elle est sneakers addict. Mais la Parisienne est aussi ouverte, elle est androgyne, influenceuse, maman, vegan...

En réalité, ce terme de « La Parisienne » cultive le mythe, et utiliser cette appellation, c’est reconnaître qu’elle existe un peu.


En 2020, le photographe Valentin Bertrand et l’éditorialiste Laurine Falies développent leur livre photo, Parisianisme, 2001-1944, un projet réalisé dans le cadre du Master Mode et Industries Créatives de l'école Duperré. Ce livre photo se situe quelque part entre le catalogue photo et l’étude sociologique. Il présente des portraits de femmes entreprenantes, de la vie de tous les jours, aux parcours singuliers, et qui, pourtant, se ressemblent en certains points : les opportunités, la mode, les rêves. 

LIVRE PHOTO: Texte
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LIVRE PHOTO: Témoignages

Je pense que Paris est une ville qui est en sa définition même, réductrice, puisque c’est la capitale. Je ne pense pas qu’il y ait de parisienne type, le parisianisme serait plutôt un état d’esprit, une recherche d’affirmation de soi et de liberté, en tant que femme c’est déjà beaucoup.

J’adore Paris car je m’y sens anonyme et à ma place. J’aimerais qu’elle arrête de se transformer en ville musée car sinon plus personne ne pourra y habiter. J’aime la liberté qu’elle m’insuffle, les rencontres innombrables que je peux y faire. Finalement cette ville rend tout possible !

Sonia, 29 ans.

Léona, 27 ans.

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LIVRE PHOTO: Projets

AVANT-PROPOS

Pourquoi le Parisianisme est-il devenu tabou ? Des personnalités et journalistes devenues influenceuses de la mode ont déjà mis en valeur la Parisienne sous toutes ses coutures : Caroline de Maigret, Ines de La Fressange, Valérie Tribes, Alexa Chung, Camille Charrière, Jeanne Damas... ​

ÉPILOGUE

Il y a beaucoup de choses paradoxales dans Paris : la vie sérieuse et rangée, et la vie après le périphérique. Cette ville symbolise la rencontre, mais aussi le paradoxe : celui des lieux que l’on visite et des lieux où l’on vit. À première vue, notre duo créatif avec le photographe Valentin Bertrand a privilégié ces paradoxes comme symboliques d’un cadre, d’un quartier. En développant ce sujet de la Parisienne, nous avons fait le choix de ne pas parler de toutes les catégories sociales et économiques, ni même de toutes les femmes en tant que telle.

Par Laurine Falies.

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LIVRE PHOTO: Image
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